Homélie du 32e dimanche dans l’année A

Veillez donc car vous ne savez ni le jour ni l’heure. (Matthieu 25, 13)

Encore un appel à la vigilance en cette fin d’année liturgique. Oui le temps qui nous est donné est un cadeau. Il faut le mettre à profit mais pas pour faire n’importe quoi. Il s’agira d’être prêt pour LE moment venu.

Lorsque nous serons devant notre Créateur, il ne s’agira pas de dire que nous avons eu une tante religieuse ou que nous avons été enfant de choeur. Nous sommes seuls responsables de nos choix. Il nous faudra donc répondre à la question: qu’as-tu fait (ou pas fait) pour ces petits qui sont mes frères?

Durant ce confinement, il nous est demandé d’être solidaires. Respecter les consignes sanitaires même si elles nous semblent liberticides est la moindre des choses. Respecter les autres n’a jamais été aussi simple.

Il ne s’agit pas de rêver à ce que nous pourrons faire après le confinement. Il est plutôt question de trouver dans le temps qui est le nôtre les occasions de service : un appel pour prendre des nouvelles, un coup de pouce à nos commerçants de proximité, une aide concrète au personnel soignant que nous connaissons et qui mérite bien toute notre sollicitude.

Vous connaissez certainement cette représentation où l’on voit Jésus frapper à la porte de notre coeur. Oui Jésus s’invite chez nous. Avez-vous remarqué que rarement les images indiquent une poignée à la porte. C’est certainement pour nous aider à comprendre que cette porte entre Lui et nous ne s’ouvre que de l’intérieur. Et c’est bien à nous d’ouvrir notre porte à Celui qui se manifeste à l’improviste. Il ne s’impose pas. Il ne s’impose jamais. Il nous invite à prendre soin de nos frères les plus fragiles en ces temps difficiles. Mais cela reste une invitation…