Pour le 26e dimanche dans l’année C

Texte du dimanche:

https://www.aelf.org/2022-09-25/romain/messe

En guise d’homélie je vous partage cette parabole pour aujourd’hui que j’avais entendue d’un prédicateur qui aimait utiliser les images pour faire réfléchir. Je vous la partage bien volontiers.

Un homme riche et son fils aiment collectionner des oeuvres d’art, en particulier des peintures. Ils avaient de tout dans leur collection, de Picasso à Raphaël et du Van Gogh. Souvent, ils s’assoyaient ensemble pour admirer leurs magnifiques tableaux.

Quand la guerre du Vietnam éclata, dans les années 60, le fils fut enrôlé et dut se rendre au front. Il fut très courageux et mourut sur le champ de bataille alors qu’il essayait de sauver un autre soldat. Le père fut profondément affecté par la mort de son fils.

Environ un mois plus tard, juste avant Noël, quelqu’un cogne à sa porte. Un jeune homme dans la vingtaine se tient droit avec un paquet dans les mains. Il dit : «Monsieur, vous ne me connaissez pas, mais je suis celui pour qui votre fils a donné sa vie. Il a sauvé plusieurs autres soldats cette journée-là. Il me transportait quand une balle l’a atteint au coeur. Il est mort sur le coup. Il parlait souvent de vous et de votre amour pour la peinture.» Le jeune homme lui présente le paquet et lui dit : «C’est pas grand chose. Je ne suis pas artiste, mais je crois que votre cher fils aurait aimé que vous puissiez voir ce tableau.» Le père ouvre le paquet. C’était un portrait de son fils, peint par son camarade.

On pouvait remarquer comment il avait su rendre la personnalité du fils par sa peinture. Le père était tellement attiré par le regard de son fils sur le tableau que ses yeux se remplirent de larmes. Il remercia le jeune homme de tout son coeur et lui offrit une somme importante pour montrer son appréciation.

«Oh, non Monsieur, c’est un cadeau ! Je ne pourrais jamais payer ce que votre fils a fait pour moi.» Le père accrocha le portrait de son fils au-dessus de la cheminée. Chaque fois qu’il recevait des visites, il prenait un grand plaisir à leur montrer le portrait de son fils. Ensuite, il leur faisait voir son impressionnante collection.

L’homme mourut quelques mois plus tard. Une grande vente aux enchères de sa collection d’oeuvres d’art fut organisée, Plusieurs amateurs de tableaux accoururent, excités de voir ces peintures et d’avoir l’occasion d’acheter l’un de ces chefs-d’oeuvre. Sur la plate-forme se trouvait le portrait du fils. L’encanteur frappa avec son marteau sur la table. «Mesdames et Messieurs, nous allons commencer les enchères par les offres pour le portrait du fils. Qui est prêt à faire une offre pour ce tableau ?»

Il y eut un long silence. Soudainement, on entendit une voix au fond de la salle qui cria : «On veut voir les peintures célèbres. Passons par-dessus celle-ci !» Mais l’animateur persista : «Qui veut commencer les enchères ? 100 $, 200 $» Une autre voix se mit à crier : «Nous ne sommes pas venus pour voir ce portrait-là ! Nous sommes venus ici pour voir les oeuvres de Van Gogh, de Rembrandt, de Picasso. Passons aux vraies enchères.» Mais l’animateur continuait de plus belle : «Le fis, le fils. Qui veut prendre le fils ?»

Finalement, une voix se fit entendre. C’était celle d’un petit homme, le jardinier de longue date du père et de son fils : «J’offre 10 $.» C’est tout ce qu’il pouvait offrir. «Nous avons 10 $. Qui va offrir 20 $» demanda l’animateur. Quelqu’un dans la salle cria : «Donnez-lui pour 10 $. Passons aux vraies peintures !»

«10 $ une fois, 10 $ deux fois, VENDU pour 10 $.» Un homme qui était assis à la deuxième rangée cria : «Bon, passons enfin aux vrais tableaux !» L’animateur frappa avec son marteau : «La vente aux enchères est terminée !» «Voyons, qu’en est-il des peintures ?» Je suis désolé. Quand on m’a demandé de conduire cette vente aux enchères, on m’a précisé qu’il y avait une clause secrète dans le testament. Je n’avais pas le droit de révéler cette stipulation jusqu’à maintenant. Seul le portrait du fils allait être mis eaux enchères. Quiconque achèterait ce tableau hériterait de toutes les oeuvres d’art, incluant tous les chefs-d’oeuvre des grands maîtres ! Celui qui a le fils reçoit tout.»

Dieu a donné son Fils unique il y a 2 000 ans, pour mourir sur une croix à notre place afin que nous ayons la vie. Comme l’animateur de cette vente aux enchères, son message est le même aujourd’hui : Le Fils, le Fils, qui prendra le Fils ? Voyez-vous, quiconque a le Fils a tout !

Avez-vous reçu le Fils comme votre Sauveur personnel, par un acte de foi ?