Mercredi des Cendres
Le 24 janvier dernier, le pape François n’y est pas allé par quatre chemins: Le salut n’est pas automatique; c’est un don d’amour donné gratuitement et librement. Etant libre, l’amour exige une réponse libre et gratuite: il exige notre conversion.
Comme souvent, le pape n’a pas mâché ses mots. Il nous rappelle à une réalité que nous essayons parfois d’évacuer et qui va à contre-sens de cette chanson bien connue:
Cette mise en garde du pape tombe à pic en ce premier jour du Carême. Avouons-le, à côté de combien de Carêmes sommes-nous passés par manque de motivation? Entre les fois où nous avons choisi un effort de Carême arrivé aux trois derniers jours avant Pâques et les fois où notre effort, choisi à l’avance, n’a duré que les trois premiers jours, nous sommes souvent passés à côté de ce temps de grâce et de joie. Cette année, ne tombons pas dans le même panneau.
J’aime beaucoup la figure du Bienheureux Charles de Foucauld, appelé à devenir saint dès que les conditions sanitaires le permettront. Voici une vidéo de présentation du cheminement de Carême autour de la figure de celui qui cherchait tant à occuper cette « chère dernière place ».
Mon Père,Je m’abandonne à toi,
fais de moi ce qu’il te plaira.
Quoi que tu fasses de moi,
je te remercie.
Je suis prêt à tout, j’accepte tout.
Pourvu que ta volonté
se fasse en moi, en toutes tes créatures,
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je t’aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre tes mains, sans mesure,
avec une infinie confiance,
car tu es mon Père.