Imiter la vie cachée du Christ à Nazareth

Samedi de la deuxième semaine de Carême

Les ermites du sacré-coeur de Jésus, devraient selon Charles de Foucauld être contemplatifs et avoir pour mission de sauver les âmes. Ils devraient avoir trois centres d’intérêt:

  • L’adoration
  • L’imitation de la vie cachée de Jésus
  • La vie dans les pays de mission

Charles voulait aussi acheter le Mont des Béatitudes. Aucun ermite ne suivra les intuitions de Charles et le Mont des Béatitudes sera vendu à d’autres. On pourrait parler d’échec mais Charles se dit que cela ne correspondait peut-être pas à la volonté de Dieu. Il n’en demeure pas moins que la contemplation et l’amour du coeur de Jésus seront essentiels dans sa spiritualité comme en témoigne cette belle prière du Bienheureux Charles de Foucauld « Que Vous nous aimez, ô Cœur de Jésus ! » : 

« Que Vous nous aimez, ô Cœur de Jésus ! Il ne Vous a pas suffi de contenir tous les hommes, tous ces hommes si ingrats, pendant toute votre Vie, Vous avez voulu encore leur être ouvert et être blessé pour eux après Votre mort. À tous, même aux plus indignes, votre Coeur est ouvert ; pour tous, Il a été percé ! Vous aimez tous les vivants, Vous les appelez tous à Vous, Vous leur offrez à tous le Salut jusqu’à leur dernière heure, leur dernier instant. Vous êtes venu apporter l’Amour sur la terre ; Vous êtes venu mettre au milieu de nous les Flammes de votre Coeur. Que Vous êtes Bon ! Ayons une grande dévotion à ce Cœur Sacré de Jésus, par Lequel Dieu a allumé le feu sur la terre ! Ô mon Dieu, faites brûler ce Feu dans mon cœur et dans celui de tous les hommes ! Ainsi soit-il. » 

Avec le Bienheureux Charles de Foucauld, suivons Jésus dans son humilité et son abaissement.

Humilité de Jésus! Imitons-la. Cherchons la dernière place non seulement pour nous, mais pour tout ce qui nous approche, parents, amis, compagnons. Ne rougissons pas de la pauvreté, de l’abaissement des nôtres, réjouissons-nous, car cela nous rapproche de Jésus. Ne nous réjouissons pas de leur apparente élévation, elle ne fait que nous rendre d’autant plus dissemblables de Jésus qu’elle est plus grande… Ô Jésus, que vous êtes bon de nous rendre si douces toutes les vertus, en faisant d’elles autant de traits de ressemblance et d’union avec vous, ô divin Bien-aimé!